Gérard Rass est administrateur et fondateur de l’Association pour la Promotion d’une Agriculture Durable (APAD) et du Global Conservation Agriculture Network (GCAN), associations française et internationale d’agriculteurs en Agriculture de Conservation des Sols (ACS). Dans cette interview il nous expose le développement mondial de cette agriculture peu connue mais en plein essor et propose un état des lieux de l’agriculture française et européenne.
The European Scientist : Vous soutenez l’Agriculture de Conservation des Sols, pouvez-vous rappeler les grands principes ?
Gérard Rass : L’Agriculture de Conservation des Sols (ACS) est définie par la combinaison simultanée des trois principes :
– Semis Direct, c’est-à-dire absence de tout travail mécanique du sol [labour, hersage…] entre récolte d’une culture et semis de la suivante),
– couverture permanente du sol tout au long de l’année par des cultures de vente ou par des couverts végétaux, dits aussi cultures intermédiaires, entre deux cultures de vente. Il ne doit jamais y avoir de sol nu. Ce principe fondamental est donc incompatible avec le travail mécanique du sol, même réduit, qui le laisserait découvert et exposé aux intempéries, et ses habitants sans nourriture,
– succession dans la parcelle (rotation) de végétaux diversifiés, cultures de vente ou couverts végétaux de plantes non récoltées, choisies pour leurs services au sol et aux cultures.
Elle concerne les cultures de plein champ, les prairies, et aussi les parties cultivées entre les plantes pérennes que sont les vignes et vergers ou les arbres en agroforesterie.
Le point commun de tous ces systèmes agricoles est l’absence de sol nu et la production tout au long de l’année du maximum de biomasse par l’ensemble des végétaux, exploitant à fond le mécanisme naturel de la photosynthèse par les plantes vertes pour fabriquer leurs tissus, croître et se multiplier, en utilisant l’énergie inépuisable et gratuite du soleil.
Cette communauté végétale hautement productive alimente tous les organismes vivant dans les sols et en surface par ses racines et ses tissus morts, et, avec l’addition des animaux et des microorganismes, forme un écosystème complet.
Les agriculteurs détournent ainsi pour leurs besoins tout en les copiant les écosystèmes naturels, dont l’état de productivité maximal n’est limité que par la nature de la roche-mère sur laquelle le sol s’est formé et les facteurs climatiques et météorologiques que sont le rayonnement solaire, les températures, la pluie, les vents…
Ils sont aussi limités par les technologies disponibles pour optimiser les résultats des cultures.
TES. : Quelles technologies rendent possibles ces procédés ?
G.R. : Jusque dans les années 60 ils ne disposaient pour freiner (péniblement) les mauvaises herbes limitant les récoltes (les pertes se chiffrant de 20 à 100 %), que du feu, du pâturage et surtout du travail du sol (manuel ou mécanisé), cause principale de l’érosion pluviale ou éolienne, de perte de matière organique (l’humus noir indispensable à la fertilité et à la vie des sols), de compaction, dégradations affectant dans le monde entre 20 et 50 % des terres selon les appréciations.
L’apparition d’herbicides permettant de remplacer le travail mécanique dans les années 60, paraquat, glyphosate, aminotriazole, glufosinate, a permis la mise au point de techniques de Semis Direct dans les années 70 en Amérique du Nord et du Sud pour lutter contre l’érosion. Avec des résultats partiels tant que des couverts végétaux n’ont pas été introduits entre les cultures de rentes, parce qu’on ne pouvait pas bien les détruire sans herbicide avant de semer la culture principale.
L’ACS s’est réellement démocratisée et perfectionnée dans les années 90 en Amérique du Nord et du Sud avec l’apparition de glyphosate générique à prix abordable, seul outil capable, sans abîmer le sol par des travaux mécaniques, de dévitaliser les racines des plantes présentes (mauvaises herbes ou plantes de couverture) au semis des cultures de vente.
TES. : A quel stade de développement ce mode d’agriculture se situe au niveau mondial en Europe et en France ?
G.R. : L’ACS est en forte croissance dans le monde (200 millions d’hectares en 2022), pratiquée avec succès à grande échelle par les producteurs agricoles les plus performants en Amérique du Nord (50 % des cultures), Amérique Latine (75 %), Australie.
Elle a peu de surfaces (1 à quelques %) mais commence à se développer rapidement en Afrique Australe et Orientale, au Ghana, en Inde, Asie du Sud-Est… en conjonction avec le développement de la mécanisation, des techniques modernes et des infrastructures.
En Europe, les surfaces en ACS ont stagné depuis les années 80 aux alentours de 1% à 4 ou 5 % selon les pays, freinées par le mythe des bienfaits du travail du sol et par la concurrence d’une version incomplète de l’ACS appelée « Techniques Culturales Simplifiées » (TCS), qui permet le travail du sol plus ou moins superficiel, mais ne résout bien aucun des problèmes d’érosion, de matière organique, de vie des sols, tout en ajoutant de la complexité mécanique et chimique au désherbage.
En France, depuis une vingtaine d’années, sous l’impulsion de l’Association pour la Promotion d’une Agriculture Durable et de quelques autres, des groupes d’agriculteurs novateurs perfectionnent et promeuvent l’ACS, qui se développe lentement pour atteindre entre 4 et 5% des agriculteurs.
Nous verrons plus loin les causes et les remèdes à cette situation.
TES. : Récemment vous avez publié une analyse d’un article de la BBC (1) parlant d’une ferme du futur située au Pays-Bas. Pourquoi selon vous cette exploitation n’est pas vraiment innovante ?
G.R. : La « Ferme du Futur » de l’Université de Wageningen n’est pas une ferme de production viable. On ne peut y évaluer les concepts testés et mis en avant selon les critères des agriculteurs dans les conditions réelles d’une vraie ferme.
Les chercheurs subventionnés n’ont pas d’objectif de production, encore moins de rentabilité. Ils y ont empilé diverses techniques dans l’objectif de remplacer des techniques existantes jugées a priori « non durables », au sens de « non on pas assez écologiques », selon des critères non pas techniques, mais « sociétaux », autrement dit idéologiques et politiques.
Ils remplacent les engrais minéraux par des engrais organiques et des cultures de légumineuses, les herbicides par la concurrence des couverts végétaux, la lutte chimique contre les insectes par la biodiversité apportée par des bandes fleuries. Et proposent de mélanger les cultures en espérant que leur diversité améliorera les sols. On utilisera l’agriculture de précision pour prévoir des apports d’engrais localisés par GPS en fonction des analyses de sol. Pour la gestion de l’eau, drainage, injection d’eau dans la nappe pour réutilisation en irrigation.
En réalité chacune de ces méthodes, employée seule, n’a qu’un intérêt technique marginal par rapport à ce qu’elle est censée remplacer. Et un intérêt économique (il faut bien en parler si l’agriculteur dont vivre de ses revenus) négatif, car plus compliquée à mettre en place, plus coûteuse et moins efficace que les techniques classiques.
La conception de cette « Ferme » passe complètement à côté de l’essentiel : une ferme est d’abord un écosystème vivant complexe, dont les composantes majeures sont le sol, les végétaux, l’eau, et les animaux qui y vivent. L’agriculteur moderne le conçoit et le gère au moyen d’outils techniques, machines, semences, engrais, produits de protection des cultures appelés pesticides, destinés au contrôle soit des herbes concurrentes des cultures (herbicides), soit des maladies cryptogamiques (fongicides), soit des insectes (insecticides).
Cette articulation logique entre l’essentiel, qui est l’écosystème de la ferme et ses composantes vivantes, et les outils techniques périphériques (« technologies ») qui servent à les gérer, est le point clé du progrès vers plus de durabilité, par la synthèse entre les mécanismes naturels (gratuits) et les actions de l’agriculteur qui les connait, les comprend, et agit en conséquence.
TES. : Vous dites finalement que cette ferme du futur ne recourt pas aux bonne technologies ?
G.R. : L’ACS est l’archétype de cette vision systémique dont la mise en œuvre pratique par les agriculteurs éclairés produit les performances les plus soutenables sur l’ensemble des paramètres techniques, environnementaux, économiques et sociaux.
C’est la gestion optimale de l’écosystème par l’agriculteur éclairé expert de l’utilisation des connaissances et des outils techniques disponibles.
La gestion des sols et des végétaux est particulièrement désastreuse dans cette Ferme du Futur.
Les couverts végétaux cités ne donneront leur plein effet de protection et d’amélioration des sols et de la biodiversité des parcelles que si cette couverture est continue toute l’année comme en ACS.
Il y manque le Semis Direct. Sans doute par censure du glyphosate. Noter que les chercheurs de l’Université de Wageningen, connus pour leur activisme à le remplacer, se sont tout à coup sentis menacés par sa possible interdiction et plaident pour le garder (2) !
Il est sûr que sans glyphosate, leurs travaux sur les couverts végétaux seront mis aux oubliettes, car seul le glyphosate associé au Semis Direct permet de dévitaliser des couverts végétaux développés, de semer correctement la culture derrière, et d’avoir ensuite une bonne récolte sans mauvaises herbes. Il n’y a pas d’autre choix. Sinon c’est tous les inconvénients archiconnus du sol nu et perturbé.
Il n’y a évidemment pas dans cette Ferme du Futur de cultures plus productrices de biomasse, plus résistantes à la sécheresse, mieux protégées des mauvaises herbes, des insectes ou des maladies, moins utilisatrices d’azote, issues des technologies utilisées par les humains modernes pour améliorer leurs plantes cultivées : ni transgénèse diabolisée et bannie de l’Europe depuis longtemps, bien que nous en consommions tous les jours sans effet notable, ni nouvelles techniques de sélection NBT (New Breeding Techniques), refusées par les toutes puissantes ONG multinationales qui dictent le Bien Commun à nos timides politiciens.
On en restera donc à balbutier l’Agroécologie, qui est à l’Agronomie ce que l’Astrologie est à l à l’Astronomie : un jeu de d’intellectuels nantis et obscurantistes de plus en plus dépendants des gens sérieux qui dans les pays développés produisent pour le reste du monde et progressent pour s’adapter au futur.
TES. : Que pensez-vous de l’état de l’agriculture en France et dans l’UE ?
G.R. : L’agriculture en France vit ses derniers jours si la trajectoire actuelle se poursuit. Compte tenu de l’accélération de la dégradation de la situation, la France, qui a déjà perdu son rang de puissance productrice (à part pour l’exportation de Champagne, de grands vins, de foie gras et autres produits de luxe… mais peu de Français s’en nourrissent quotidiennement ), se retrouvera dans moins de dix ans avec des terres en friche, des parcs éoliens et photovoltaïques partout (avant que n’éclate la bulle spéculative), des domaines de chasse, d’attractions touristiques diverses, mais sans capacité de nourrir convenablement ses populations pauvres grossies de ses classes moyennes appauvries.
On ne pourra importer l’alimentation que si on a de l’argent. Et on n’aura de l’argent que si on a quelque chose à vendre. L’industrie et l’agriculture sont simultanément déficientes dans les pays sous-développés. C’est donc un puits sans fond dans lequel la France est en train de tomber.
La situation géopolitique actuelle démontre que la vulnérabilité dans les domaines de souveraineté des Etats que sont l’énergie et l’alimentation prépare rapidement leur vulnérabilité économique et militaire. L’Europe n’a plus assez de moyens et est vulnérable sur chacun de ces plans.
L’agriculture et l’alimentation étaient des forces de la France, tout comme son énergie nucléaire, et profitaient largement à l’Europe et à la stabilité et la prospérité dont nous avons tous bénéficié.
Rien n’étant parfait, des améliorations pouvaient être entreprises pour corriger les dommages collatéraux d’un système agricole qui avait été construit pendant les trente glorieuses pour produire beaucoup et à moindre coût pour le consommateur, en sacrifiant quelque peu les sols, l’eau, la biodiversité ordinaire, des espèces sauvages, des paysages…
C’est la voie de l’ACS, amélioration de l’agriculture productive conventionnelle, qu’on suivie les pays où les agriculteurs ont eu la nécessité (à cause principalement de l’érosion des sols), ainsi que la liberté et quelquefois l’injonction gouvernementale de développer prioritairement la conservation des sols, dont les conséquences furent une amélioration de la qualité et de la gestion de l’eau, des récoltes et des revenus des agriculteurs. En même temps qu’une restauration de la biodiversité ordinaire dans les champs en ACS, et, par des rendements élevés sur les terres cultivées, une réduction de la pression sur les territoires les moins intensivement exploités, permettant des réserves naturelles pour la faune sauvage qu’on voit dans tous ces pays.
C’est l’ACS qui a fait de pays sous-développés d’Amérique Latine des pays émergents, puis des puissances agricoles, tandis que l’Amérique du Nord consolidait sa position. Tous ont ajouté à leur panoplie permettant à leurs agriculteurs d’être encore plus performants techniquement, environnementalement et économiquement, les améliorations permises par le génie génétique, la chimie et la mécanique moderne, maintenant informatisée et robotisée.
L’Europe politique a consciencieusement tout misé sur l’Agriculture Biologique (AB) et ses avatars utopiques et décroissants Agroécologie, Agroforesterie, Raisonnée, Régénérative, etc… avec toujours la même vision que produire moins est mieux, que la Nature est bonne et que les agriculteurs produiront durablement sans outils. Une notion de Bien et de Mal théorique, idéologique, sans lien avec la réalité technique, biologique, ni surtout la faisabilité. Une agriculture de pauvres, dont les pays pauvres justement ne veulent pas et sont en train de sortir.
L’Europe a laissé et même obligé indirectement les agriculteurs à travailler malgré tout de façon traditionnelle, encourageant le labour très consommateur de gasoil comme alternative supposée à la chimie (alors qu’en réalité les laboureurs non bio utilisent plus de chimie que ceux en ACS), sous pression d’une opinion publique instrumentalisée, à grand coût pour les agriculteurs, dont beaucoup peinent à faire un revenu correct malgré les subventions les plus élevés des pays agricoles de la planète. Et a tout de même augmenté pas à pas systématiquement ses contraintes réglementaires et ses interdictions des outils chimiques efficaces, soit pour les remplacer par d’autres plus chers, soit sans solution viable. L’objectif 100 % Zéro chimie n’est pas clairement annoncé pour éviter les manifestations de colère, mais il est poursuivi assidûment. L’interdiction du glyphosate sonnera le glas de l’ACS, laissant comme seul choix pour conserver les sols agricole la prairie. Dans un contexte où aussi les ruminants sont condamnés pour leurs flatulences émettrices de GES, il ne restera que la friche ou forêt, malheureusement peu comestibles.
L’autre menace majeure est la pénurie d’eau. Or rien ne pousse sans eau, en AB comme en ACS, ni même dans les écosystèmes laissés à l’état de nature. C’est une loi biologique de la nature, une réalité matérielle qu’aucun concept même émis par les plus brillants scientifiques ne peut contourner.
Le résultat est là : les agriculteurs, pour beaucoup âgés, manquant de successeurs, ne croient plus en l’avenir, ou se tournent vers des solutions de survie non alimentaires, productions d’énergie ou de matériaux, mais sur des marchés de niche non réplicables à grande échelle, laissant la grande majorité sans solution. La grande masse est désespérée.
TES. : Les agriculteurs néerlandais semblent vouloir se défendre
G.R. : Le cas des Pays-Bas devrait servir d’exemple aux autres pays, en particulier aux Français. La volonté gouvernementale d’appliquer strictement les politiques Européennes de Transition Ecologique Green Deal et Farm To Fork y a créé une véritable révolte des agriculteurs, amenant à la création d’un nouveau parti paysan libéral capable de jouer un rôle politique majeur. Beaucoup d’éleveurs sont acculés à la ruine par l’abattage forcé de leur cheptel bovin, accusé de menacer le climat par ses flatulences, et la qualité de l’eau par ses déjections, et les cultivateurs sont priés de réduire drastiquement leur production en se convertissant à l’agriculture biologique. Ils contestent cette politique comme idéologiquement écologiste, liberticide, et surtout économiquement suicidaire dans le 2ème pays exportateur mondial de produits agroalimentaires, sans toutefois amener les bénéfices environnementaux attendus, faute de prendre en compte les réalités techniques de terrain (3).
TES. : Mais vous reconnaissez toutefois que le principal problème des modèles agricoles c’est la quête de la durabilité
G.R. : Un véritable projet d’Agriculture Durable devrait :
- d’abord s’occuper du Sol et du système végétal, avec la mise en place réussie de l’’ACS : faire travailler comme conseillers les agriculteurs expérimentés en ACS, organisés par l’association spécialisée, l’APAD, avec des spécialistes Nord et Sud-Américains.
- Sécuriser le bon fonctionnement hydrique de l’écosystème en se dotant de capacités de régulation des eaux de pluie : rétention, stockage, irrigation. C’est mieux pour les écosystèmes que de laisser les pluies en excès inonder ou partir directement à la mer.
- Conserver tous les outils existant à ce jour, dont le glyphosate, sans lequel rien de cela n’est possible de façon raisonnable, pratique, économique et performante. C’est prouvé par plus de cinquante ans d’expérience sur des cent aines de millions d’hectares dans le monde.
- Ouvrir l’Europe aux technologies modernes de sélection, des NBT à la transgénèse. Déjà rattraper le retard européen en matière de génétique : il faudra des partenariats avec les entreprises des pays avancés.
- Mettre en place la mécanisation avancée incluant Agriculture de Précision, Aides à la Décision, Robotique, IA, etc…
Les ressources naturelles, les sols sont là, l’eau est là, il faut permettre de les utiliser intelligemment. La biomasse produite, à la source de toute production terrestre, peut être au moins doublée, et le surplus utilisé pour l’énergie durable.
Nous n’avons pas de problèmes techniques insurmontables, mais des problèmes de gouvernance. Il faut mettre les bonnes personnes aux bons postes.
La seule issue est un sursaut de lucidité de nos décideurs politiques, et un changement de cap radical. Aucun euro d’argent public ne doit plus aller vers les délires décroissants. Aucune interdiction ni réglementation nouvelle ne doit être faite. Qu’ils écoutent les agriculteurs les plus en pointe sur la production durable et profitable, ceux qui pratiquent l’ACS avec succès et gagnent bien leur vie. Qu’ils cessent d’abord de les empêcher de travailler et de favoriser la concurrence déloyale entre « modèles » dits « vertueux » et les autres.
L’agriculture doit être libéralisée, et les agriculteurs libérés de la domination de ceux qui ne connaissent rien ni à leur métier ni à la biologie des écosystèmes.
Les agriculteurs ont toujours su faire beaucoup avec rien ou presque. Alors que ne pourraient-ils faire avec tous les moyens techniques existant actuellement ! Ils sont les ingénieurs et les managers du vivant. Laissons-les faire, écoutons-les, ils sauront résoudre les problèmes, alimentaires, énergétiques, économiques, climatiques, hydriques… Pour le plus grand bonheur et la paix de tous.
(2) Full short-term ban on glyphosate could be counterproductive https://www.wur.nl/en/newsarticle/full-short-term-ban-on-glyphosate-could-be-counterproductive.htm
(3) Les Pays-Bas à l’épreuve de la décroissance agricole http://bit.ly/3LQq0LQ