La filière laitière a décidé de déployer de nouveaux efforts afin de réduire sa consommation d’eau – sans pour autant affecter le bien-être des bêtes.
Alors que les effets de la canicule sur les stocks européens d’eau commencent à alarmer la communauté scientifique, la filière laitière a une nouvelle fois souligné la nécessité absolue de changer ses pratiques afin d’en économiser le plus possible. Par grosse chaleur, une vache peut en effet consommer jusqu’à 100 litres d’eau par jour. A cela il faut ajouter entre 17 et 64 litres d’eau pour produire un litre de lait, en fonction du type d’exploitation, d’après les données de l’Institut de l’élevage.
« Le lait est composé à 88% d’eau. Quand on fait, par exemple, de la poudre de lait, une partie du lait est déshydratée, c’est ce qui nous intéresse pour la production, mais il reste beaucoup d’eau pour d’autres opérations comme le lavage des sols et des camions afin d’être plus responsable lors d’un épisode de sécheresse » note Clarisse Blanchard chargée des questions environnementales pour l’interprofession laitière (Cniel).
Aussi, celle-ci a publié un guide des bonnes pratiques hydriques pour les acteurs de la profession. Celui-ci se base sur les résultats exposés dans une étude menée par l’institut technique Actalia. « L’une des pratiques les plus répandues consiste à recycler l’eau extraite du lait, lors de sa transformation en produits laitiers » note le Cniel. Elle peut ainsi servir au nettoyage des sols, de l’extérieur des camions de collecte, le prérinçage des lignes de production ou encore le refroidissement en circuits fermés.
L’objectif est que l’intégralité du secteur ait adopté ces pratiques d’ici 5 ans « Grâce aux efforts de tous, la France sera une terre de lait durable », note Caroline Le Poultier, directrice générale de la Cniel. « La filière n’a pas à rougir de ses nombreuses démarches de progrès mais il faut poursuivre les efforts et communiquer davantage, et plus efficacement, sur nos engagements. » Celle-ci rappelle que la filière a diminué de 20% son utilisation d’eau en 10 ans.
Pas question, en revanche, de réduire la consommation d’eau des animaux – qui confinerait à la maltraitance animale. Il ne s’agit que d’une optimisation de son usage grâce à la rationalisation et le recours aux nouvelles technologies de l’agriculture de précision (logiciels, drones, capteurs) et un meilleur usage des données collectées dans nos élevages afin de construire une base de données riche et facilement accessible pour tous les acteurs de la filière.
Dans cet effort, le Cniel collabore avec d’autres pays européen grâce au programme EMF (European Milk Forum) qui « vise à promouvoir les échanges professionnels et la réflexion autour d’initiatives collectives » pour les filières de tout le continent.
Il n’y a pas une goutte de plus ou de moins sur Terre depuis des milliards d’années. Ne nous arrêtons pas sur l’escroquerie mondiale que ‘le niveau de la mer va monter’ car, ce sont des millions de km3 d’eau (venus des pluies, des fleuves et des rivières) qui se déversent tous les jours dans les mers & océans… sans qu’ils ou elles ne montent ! Çà alors ! L’eau (sale ! Les poissons chient dedans !) s’infiltre continuellement au fond des bassins vers le magma où elle est chauffée/bouillie et ressort (toute propre !) sous terre vers les nappes phréatique et les sources de montagnes.
De l’eau IL Y EN AURA TOUJOURS !
Suffit de fermer (barrage) un fleuve ou rivière pour éviter que l’eau aille se perdre en mer et puisse servir gratuitement à l’agriculture.
S’il y a restriction d’eau c’est voulu !