Mues des systèmes électriques allemands et français : « Couvrez ces échecs et ces travers que l’opinion ne saurait voir ! »
Diligentée pour participer à la lutte contre le changement climatique, la mutation forcée des systèmes de production électrique en Allemagne, en France, et dans toute l’Europe, a produit des résultats fort décevants s’agissant de la réduction des émissions de GES.
Peu contestent cette contre-performance, surtout mise en regard des énormes investissements consentis en faveur des EnRi (0), a contrario, d’autres travers induits, pourtant patents, contenus en germe dans les politiques menées, sont rarement relevés.
Le propos qui suit vise à présenter certains d’entre eux
Politique énergétique en France et en Allemagne : état des lieux
En un quart de siècle, les appareils de production électrique en Allemagne et en France, au départ, structurellement assez semblables, même s’ils permettaient la valorisation des ressources locales (ou tiraient les conséquences de l’absence d’icelles), ont, depuis, suivi des routes spécifiques.
En Allemagne, l’abandon annoncé puis effectif du nucléaire (qui, un temps, a assuré un tiers de la production électrique du pays) et le développement massif des EnRi appuyées sur une flotte « lignite-charbon,-gaz », ont changé la donne.
Traversant ces mutations, l’Allemagne est pourtant restée autosuffisante (y compris en considérant seulement ses sources pilotables ) et possède même un fort potentiel d’exportation.
En France, aux côtés d’une ressource hydraulique importante, le nucléaire assurait 75% de la production, mais il s’est vu brutalement assigner un objectif de réduction de sa contribution à 50%, ce qui interdisait tout nouvel investissement dans cette filière (hors l’EPR de Flamanville, décidé avant, mais toujours inachevé), tandis qu’on fermait immodérément le parc fioul, charbon, qu’on maintenait un parc de CCCgaz (1) a minima, mais surtout, qu’on faisait porter l’essentiel de l’effort sur le développement des EnRi.
S’en est suivi une situation de sous dimensionnement tangible (et pas seulement notable au moment des pointes de consommation), aggravée par le rendez-vous manqué avec l’EPR de Flamanville et l’arrêt surréaliste des réacteurs de Fessenheim.
Durant la période récente, mais avec une perspective durable, une faible disponibilité du nucléaire, pour des raisons à la fois structurelles et contingentes a outré le trait, mettant en évidence une situation électrique française dangereuse et pérenne.
Au-delà des traits dominants rappelés et des situations disparates qui en résultent, tant l’Allemagne que la France avaient souscrit aux politiques européennes de lutte contre les émissions de GES, leur appareil de production électrique étant l’un des leviers essentiels de mise en œuvre de leurs engagements.
Ces appareils ont été profondément modifiés, à dessein, et c’est ainsi que ces changements ont été présentés à l’opinion.
A côté des résultats fort décevants, voire alarmants, mis en regard des énormes investissements réalisés et de ceux déjà programmés (perseverare diabolicum..), d’autres travers, contenus en germe dans ces politiques, aventureuses et ruineuses, sont désormais clairement lisibles.
Electrification des comportements : retard à l’allumage
« Rien ne sert (plus) de courir, il (aurait fallu) partir à point », ainsi en est-il de l’inadéquation installée entre les besoins accrus en électricité décarbonée et l’offre disponible.
En Europe, si pendant une assez longue période, la consommation d’électricité a stagné, en partie grâce à l’accroissement de l’efficacité des systèmes utilisateurs et à une économie atone, les nouvelles orientations sociétales présentées comme nécessaires pour lutter contre le changement climatique (véhicules électriques, chauffage électrique, utilisation du train électrique,…) font à nouveau croitre la demande.
Parallèlement, dans les secteurs industriels et tertiaires, l’extension incitée de l’usage de l’électricité par adaptation des méthodes et des process, s’ajoute substantiellement aux effets précédents. L’engouement pour l’hydrogène, tout irrationnel qu’il soit, accentuera encore cette tendance.
Hors renversements brusques, sous l’effet d’événements majeurs (conflits, catastrophes,..), les évolutions sociétales sont inertielles et les virages majeurs que les pouvoirs politiques souhaitent imprimer doivent être largement anticipés et dynamiquement accompagnés.
Tel est bien le cas, s’agissant de « l’électrification des comportements », au point même que l’accroissement induit de la consommation électrique peine à être honoré par des sources suffisamment décarbonées !
Le système de production électrique, inertiel lui aussi, doit en effet effectuer sa propre mue, même si la volonté politique en la matière est affichée et qu’on cherche sélectivement à faciliter sa traduction pratique : mesurettes récentes et encore inabouties pour le nucléaire en France, boulevard pour les EnRi partout.
Un double challenge qui se traduira par un décalage important et durable entre une demande en constante actualisation, par conformité à la doxa, et une source électrique climatiquement inadaptée.
Illustration banale mais parlante : l’automobiliste qui n’a pas su résister aux sirènes des thuriféraires-caudataires de la voiture électrique, se persuade -de bonne foi peut-être- d’avoir fait une bonne action climatique.
Or, le plus souvent, il se retrouve, et pour longtemps encore, à rouler du mauvais côté de la ligne verte, car la chaîne qui alimente son véhicule est insuffisamment décarbonée. Aucun bénéfice n’apparaît, même modeste, par rapport à un véhicule thermique moderne, surtout si celui-ci était mieux adapté à ses besoins. Ainsi l’Allemagne, au « top » des ventes de véhicules électriques, dont le mix est l’un des plus carboné d’Europe et qui le restera durablement, malgré l’emphatique Energiewende (2).
En généralisant cet exemple, le hiatus se révèle plus ou moins visible, plus ou moins aigu et plus ou moins pérenne, selon les choix énergétiques d’hier et les nouvelles orientations arrêtées par les différents pays d’Europe (et d’ailleurs).
La vaine recherche d’optima incompatibles
Même si d’un côté il s’agit d’énergie et de l’autre de puissance, une demande électrique en croissance, se traduit aussi par une hausse du niveau des pointes de consommation (bien qu’on possède quelques leviers pour essayer de les étêter), avec une incidence directe sur la structure et le dimensionnement d’un parc de production adapté.
A cet égard, l’ajout important des EnRi, sources dites « vertes-vertueuses », ne résout ni même ne simplifie l’équation de la puissance nécessaire, car elles doivent être supposées inopérantes à la pointe ; l’exemple de la soirée d’hiver froide et non ventée étant (entre autres) un stress-test exigeant que le système électrique d’un pays doit savoir passer.
- Situation au-delà du Rhin
En Allemagne, pays qui possède peu d’hydraulique et qui renonce au nucléaire, l’énorme machine EnRi (solaire + éolien) est adossée à une flotte adaptative (lignite + charbon + gaz), nécessairement dimensionnée pour la pointe, ce qui revient, de fait, à posséder deux parcs de production, l’apanage d’un pays opulent.
Cette situation confère, hors les exceptions dimensionnantes précitées, d’importantes marges, valorisables à l’exportation, la France, en déroute électrique, ayant pu profiter de cette abondance, évitant les coupures, mais malmenant fort sa trésorerie….et son crédit.
La stabilité du réseau électrique (déjà un exercice d’équilibriste au quotidien) impose une limitation globale des sources aléatoires, en proportion de la puissance installée, sans doute déjà dépassée dans la situation allemande actuelle.
A cet égard, les décisions récentes de la « Nouvelle Coalition tricolore », qui programment un accroissement notable des flottes éoliennes et solaires, ne sont pas sans interpeller. Déjà, la gestion des « bouffées » de production de ces sources fait appel, volens nolens, aux réseaux interconnectés des pays adjacents, qu’elles perturbent parfois notablement (les électrons suivent les lois de Kirchhoff !), sans parler des impacts sur le marché, avec formation récurrente de prix négatifs…c’était hier, mais ça reviendra forcément.
Malgré la puissance EnRi installée, et bien que contraintes à fonctionner en miroir de ces contributions prioritaires, les sources carbonées (et un reliquat de nucléaire, qui va s’éteindre définitivement dans quelques semaines), assurent une part importante de la production (aujourd’hui 60% en ordre de grandeur), bien qu’elles opèrent dans des conditions techniques et économiques adverses (alternance de sollicitations dynamiques fatiguant les matériels, manque à produire).
Ces sources carbonées demeurent donc la base de la production, et leur pilotabilité assure la stabilité du réseau, autant dire que chercher à les réduire davantage, même avec un mandat de « fossil-killer », n’est guère envisageable, cette contradiction est structurelle.
Compte tenu des situations limites déjà fréquemment observées, tout accroissement de la puissance électrique installée ne pourra se faire que dans le respect du ratio correspondant aux conditions de stabilité du réseau.
En volume, plus d’EnRi pour satisfaire une demande croissante, signifiera plus de back-up pilotable (carboné donc) et globalement, plus d’émissions de GES, le nouveau schéma étant homothétique de l’existant, avec en sus la disparition totale du nucléaire.
Incidemment, le tarissement de la source gazière russe conduit à accroitre significativement la sollicitation des centrales brûlant du lignite et du charbon, en effet, si d’autres sources gazières ont été rapidement trouvées, les prix d’achat ne sont plus au tarif russe de « l’avant-guerre » ; en outre, ces approvisionnements sous forme de GNL engendrent des fuites de méthane (puissant GES) supérieures à ceux réalisés par pipes.
Autant de conditions qui conduisent déjà, et mèneront demain, à un accroissement des émissions de GES, l’Allemagne s’éloignant encore un peu plus de ses objectifs propres de réduction, même si un « tout ENR » salvateur reste le leurre aveuglant l’opinion.
- Situation en-deçà du Rhin
Où on rencontre à nouveau une fable et sa chute, elle aussi, indémodable :« Tel est pris qu’il croyait prendre ».
La France, qui n’a pas atteint l’objectif ostentatoire qu’elle s’était fixée, dépassant la valeur repère européenne de part de renouvelables dans l’appareil de production électrique, sera lourdement mise à l’amende (500 M€), alors que son bilan GES est notoirement bien meilleur que la plupart de ses voisins.
En la matière, juger sur la nature et sur le volume des moyens mobilisés, et non sur les résultats finaux (baisse des émissions), est une jauge particulièrement inepte, mais elle traduit clairement l’orientation idéologique de l’Europe et le poids des lobbies du soleil et du vent qui ont réussi à l’imposer.
Jusqu’ici, en effet, qui a pu constater que la proportion d’EnRi dans un mix électrique, et les émissions de GES du pays, étaient causalement liées ? Tout dépend, en effet, de la nature et de la sollicitation du back-up qui pallie les intermittences.
Ainsi la France, reniant un nucléaire non émetteur de GES, et avec les seules logiques du mimétisme et de l’idéologie, en était-elle venue à afficher des besoins en EnRi superfétatoires, ceux, justement, qu’elle ne parvient pas à atteindre !
Dans les faits, « le bon élève climatique » peine à accroître la capacité de son parc EnRi, bien qu’il manque globalement de courant et que ces sources aléatoires, qu’on peut techniquement déployer rapidement (par comparaison avec le nucléaire et même avec le gaz) , soient toujours bonnes à prendre, aux dires des tenants du soleil et du vent.
Nonobstant le fait que les éoliennes et les panneaux solaire soient des fournitures importées, pour l’essentiel, leurs productions sont présentées comme contribuant à l’indépendance énergétique du pays, alors que leur caractère intrinsèquement non fiable leur dénie cette capacité. Leur apport en énergie est certes à considérer, mais à mettre en regard de la désoptimisation globale du système.
Sans doute parce que la nécessité de décarboner un système électrique qui l’est déjà n’apparait pas prioritaire, et donc que les nuisances occasionnées, bien réelles celle-là, ne relèvent pas de l’inéluctable, l’opposition au déploiement des champs solaires, mais surtout éoliens, reste importante, malgré les nouveaux courts-circuits réglementaires mis en place et qui vont s’étoffer davantage.
Cependant, parcourir la France en atteste, 10 000 mats éoliens ont déjà été dressés et 30 000 hectares solaire PV (2 ha/MW-crête installé) ont déjà été déployés, et les projets foisonnent, dont l’utilisation des plans d’eaux pour installer des panneaux PV !
En France, la proportion d’EnRi installées reste encore loin du seuil d’instabilité du réseau, les moyens pilotables (hydraulique, gaz, nucléaire,) permettant d’accommoder leurs fluctuations et rien, au plan physique, n’interdit une implantation plus massive.
Le problème est d’un autre ordre, les conditions de fonctionnement en miroir des EnRi sont pénalisantes pour les moyens hautement capitalistiques utilisés. A la différence de l’Allemagne, plus d’EnRi pour accroitre la puissance installée, ne signifie pas plus d’émissions de GES, mais une situation économique plus dégradée pour des appuis, essentiels à la stabilité du réseau, eux-mêmes déjà décarbonés.
« Avant-guerre », il paraissait logique de devoir recourir davantage au gaz pour la génération d’électricité, compte tenu du déficit structurel de production et de la rapidité (relative) d’édification de nouvelles CCCgaz , même si la PPE actuelle (2015-2023) ne prévoyait pas d’y recourir (hors l’unité de Landivisiau, (4) récemment mise en service, mais décidée de longue date).
Depuis, compte tenu des coûts et de la rareté du gaz, on devrait moins s’appuyer sur ce combustible, au moins au-delà du transitoire actuel d’indisponibilité du nucléaire, qui oblige, dans l’intervalle, à faire feu de tout combustible à portée, y compris au travers des importations.
Nucléaire : retour progressif, mais performance obérée
Plus la part d’EnRi grandira et plus l’appel au nucléaire, en compensation ou en effacement, sera important, le récent épisode venteux de janvier 2023 en a livré une bonne illustration, plusieurs unités nucléaires ayant dû se replier durablement. Certes, les réacteurs économisent alors du combustible, mais les coûts du nucléaire sont surtout des coûts fixes, le combustible ne pesant que fort peu
Plus généralement, imaginer le nucléaire en situation permanente « d’ajusteur », ne permet plus d’optimiser le fonctionnement d’un parc de machines, chacune de celles-ci ne devant s’arrêter, en principe, que lorsque qu’un rechargement du combustible s’impose, une date prédéterminée dès le début d’un nouveau cycle, compte tenu du programme de fonctionnement envisagé.
Dans les faits, les réacteurs s’arrêtent forcément à la date initialement prévue, pour des raisons industrielles de planification de la disponibilité des équipes mobiles et des matériels requis pour les tâches et travaux prévus durant cet arrêt.
Si le fonctionnement du réacteur a été perturbé en amont (retraits temporaires, fonctionnement à puissance réduite) le moment de l’arrêt ne correspond plus à l’optimum déterminé par la meilleure utilisation du combustible (typiquement, le réacteur s’arrête alors qu’il a encore de la ressource). L’alternative est évidemment de décaler les plannings d’intervention, au risque d’encourir un effet « château de cartes » comme connu au moment de l’épidémie de Covid, les investigations et réparations provoquée par la CSC (4) ayant déjà ôté beaucoup de marges au système.
Au fil des derniers mois, la flotte nucléaire nationale s’est reconstituée progressivement mais, comme dit supra, demeurera longtemps encore un talon d’indisponibilité.
Ce retour en lice, attendu comme Grouchy dans la morne plaine, vaut-il réhabilitation définitive pour l’atome ? Non sans doute, mais le manque s’est fait douloureusement sentir et le retour de la première unité « réparée » post CSC Civaux 1, une machine de 1500 MWe, a été salué dans les media comme un signe tangible de sortie du tunnel.
Quant au nouveau nucléaire, l’absence de constructions nationales depuis un quart de siècle (hors l’EPR Flamanville 3, toujours en instance d’achèvement…), aggravée par la fermeture politique de Fessenheim, pourrait avoir disqualifié l’option nucléaire aux yeux de l’opinion. Certes, au sommet de l’Etat, on annonce vouloir relancer la filière, mais rien n’a encore vraiment bougé sur ce front, hors des dispositions réglementaires marginalement allégées et une consultation publique en cours concernant la construction de deux EPR2 sur le site de Penly. Cette enquête a d’ailleurs été subrepticement élargie à une appréciation globale de la politique énergétique du pays et, à ce titre, interroge sur le bien-fondé de l’objet même de l’enquête !!
Même si tout finissait par se mettre en marche rationnellement, le résultat, sur le réseau, ne serait visible, au mieux, qu’à partir de 2035.
De quoi, avec un tel intervalle, décourager nombre de décideurs et d’ailleurs, cet horizon lointain donne aux détracteurs des arguments de poids, le triptyque : « trop dangereux, trop cher, trop tard » est en effet devenu l’élément de langage favori de l’active et puissante mouvance « anti-nuc ».
La récente indisponibilité des réacteurs, dont la phase aigüe (près de la moitié des machines simultanément à l’arrêt) est certes contingente (Covid, CSC), n’en reste pas moins structurelle, et se fera sentir plusieurs années encore. En effet, compte tenu de l’ampleur des travaux régulièrement entrepris pour le remplacement d’équipements sensibles, mais surtout pour rendre les installations conformes à un cahier des charges très exigeant, (unique au monde en réalité), permettant de franchir le cap des quarante années d’exploitation, chaque réacteur concerné est mis « hors-jeu » pour une période de six mois de travaux, au moins.
Les opinions, sous influence, en arrivent à nier l’évidence
Dit d’entrée, l’échec du « verdissement » affiché des parcs électriques est qu’ils ne parviennent pas à modérer les émissions de GES, qu’ils doivent s’appuyer sur des back-up carbonés comme en Allemagne, ou qu’ils se substituent à des sources déjà décarbonées comme en France.
Dans l’intervalle, les sociétés répondent aux sirènes électriques alors que le courant appelé n’est pas suffisamment décarboné.
D’autres travers se font jour, pointés dans cet article, la désoptimisation technique, donc économique, du système électrique, au détriment des acteurs historiques n’étant pas le moindre, mais ce sont ces derniers qui sont montrés du doigt pour incompétence où manque d’anticipation.
L’opinion voit EDF sombrer ne craignant que pour ses impôts, tandis que Total Energies, riche à milliards grâce à la conjoncture, continue à éreinter EDF via l’ARENH dont profite sa filiale Direct Energie.
D’emblée portés par un anti-nucléarisme fondateur et militant, les mouvements « verts » ont préparé le terrain à l’arrivée des EnRi, faux substituts, car non autoportants, qu’il a fallu favoriser, règlementairement et financièrement, et dont il faut compenser les intermittences, annulant souvent les avantages avancés.
Par ailleurs, depuis plusieurs années déjà, faute d’investissements nouveaux dans les sources pilotables, la France « passe ses pointes » en faisant appel à l’importation d’un courant souvent gris-vert, mais, plus préoccupant, le pays doit de plus en plus souvent équilibrer son quotidien aux mêmes sources extérieures. Une situation doublement problématique pour la situation et le crédit d’un pays qui avait fait les bons choix, jusqu’à ce qu’il les réfute car, antienne éculée, nous serions en retard par rapport à des voisins avisés…que leurs résultats soient plus que mitigés quand ils ne sont pas franchement inverses, ne semble pas, hélas, un détrompeur suffisant.
(0) : EnRi = énergies renouvelables intermittentes (éolien et solaire PV)
(1) : CCCgaz = centrale alimentée au gaz et fonctionnant sur le principe du cycle combiné
(2) : Energiewende = politique énergétique allemande
(3) : Centrale de Landivisiau = CCCgaz de 500 MW construit et exploité par Total Energies
(4) : CSC : dommages crées par fissuration induite par corrosion sous contrainte
Image par Mohamed Hassan de Pixabay
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Et pendant ce temps là, alors qu’elle émet entre 5 et 10 fois moins de CO2 que l’Allemagne pour sa production électrique, la France doit payer 500 millions d’€ d’amende à l’Europe parce que « elle serait en retard de déploiement des ENR ».
L’Allemagne qui elle flitoxe du CO2 à gogo avec ses centrales à charbon est présenté comme un modèle écolo. La logique écolo à défaut d’être éco-logique.
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