Les activités humaines qui entrainent une augmentation du CO2 dans l’atmosphère tentent peu à peu de se transformer. La prise de conscience au sujet du réchauffement climatique est réelle, mais la mise en œuvre de plans ambitieux tarde et c’est au tour de l’alimentation de subir des effets d’une présence trop forte de CO2. Une étude américaine montre que les plantes ont tendance à perdre leur teneur en minéraux, protéines et vitamines.
L’idéal d’une planète capable de nourrir correctement tous ses habitants s’éloigne peu à peu malgré les progrès techniques qui continuent de changer le visage de l’agriculture. La raison n’est autre que la surabondance de CO2 dans l’atmosphère. Une présence en hausse en raison des activités humaines qui peinent à être régulées efficacement. La menace que fait peser le C02 sur la qualité de notre alimentation a été dévoilée par le département de santé publique de l’université de Harvard.
Les scientifiques estiment que plus de 200 plantes réparties dans plus de 150 pays seront de plus en plus touchées par une baisse de leurs apports nutritifs. Le problème est de taille puisque la majorité des plantes qui se trouvent à la base de l’alimentation de l’homme sont touchées. Le riz, le blé ou encore la pomme de terre sont victimes de cette baisse susceptible d’entraîner des carences en fer ou en zinc chez l’homme. En moyenne, 80 % du fer, 70 % du zinc et 60 % des protéines chez l’homme sont issus des plantes. Une baisse de leur apport nutritif, et c’est toute l’alimentation mondiale qui est à revoir.
La chose est plus inquiétante encore dans les pays pauvres qui seront plus touchés par le phénomène. Les chercheurs soulignent le risque élevé notamment dans des pays qui ont le riz pour base de leur alimentation. Selon Matthew Smith, coauteur de l’étude, les pays les plus riches seront moins sujets à ce déséquilibre, car l’alimentation y est « riche, plus variée et avec davantage de sources animales que dans les pays en développement ». Des programmes de supplémentation de nutriments sont envisagés, mais il s’agit d’une réponse partielle à un problème global.
La meilleure des solutions face à cette menace demeure la limitation des émissions de gaz à effet de serre comme le CO2. Cela aurait pour triple bénéfice de faire baisser le taux de pollution, de ralentir la hausse des températures et de préserver une alimentation à la base de la vie de l’homme. Les enjeux sont colossaux et si la prise de conscience existe, la plupart des dirigeants ne répondent pas au degré de gravité de la situation.
En découvrant cette étude, je me suis demandé si l’une des explications possibles des résultats est que le volume produit était en augmentation du fait de l’augmentation de la teneur dans un des produits nécessaires à la transformation chlorophyllienne, mais je ne sais pas du tout si cette explication est plausible
«La raison n’est autre que la surabondance de CO2 dans l’atmosphère.»
Il faudrait déjà prouver cela.
Les serres injectent du CO2 pour augmenter du CO2 (facilement jusqu’à 2,5 fois plus que les 400 ppm de l’atmosphère). Donc en quoi est-ce surabondant ?
Historiquement, le CO2 était nettement plus abondant à l’Éocène (de 700 à 2000 ppm). Donc en quoi 400 ppm est-ce surabondant ?
«La raison n’est autre que la surabondance de CO2 dans l’atmosphère.»
Il faudrait déjà prouver cela.
Les serres injectent du CO2 pour augmenter la croissance (facilement jusqu’à 2,5 fois plus que les 400 ppm de l’atmosphère). Donc en quoi est-ce surabondant ?
Historiquement, le CO2 était nettement plus abondant à l’Éocène (de 700 à 2000 ppm). Donc en quoi 400 ppm est-ce surabondant ?