En réaction aux graves incendies qui ravagent l’Amazonie, le Premier ministre britannique Boris Johnson a promis lundi, en marge du sommet du G7 à Biarritz, une aide de 11 millions d’euros pour aider à la reforestation.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson veut aider à ma reforestation de l’Amazonie. La plus grande forêt tropicale du monde, produirait en effet 20% de notre oxygène. Or, lundi 26 août, des feux sans précédent continuaient de progresser malgré le déploiement d’avions bombardiers, réduisant considérablement son rôle dans la captation du carbone présent dans l’air. Pas moins de 79 513 feux de forêt ont été répertoriés au Brésil depuis le début de l’année, dont un peu plus de la moitié en Amazonie.
Dimanche, 1113 nouveaux départs de feu ont été recensés au Brésil par l’Institut national de recherche spatiale. « Au cours d’une semaine où nous avons tous regardé, horrifiés, la forêt tropicale amazonienne brûler sous nos yeux, nous ne pouvons échapper à la réalité des ravages que nous infligeons au monde naturel », a commenté Boris Johnson, qui s’était rendu au G7 à Biarritz, dans le sud-ouest de la France.
« Les pays d’Amazonie ont besoin d’urgence de brigades de sapeurs-pompiers et d’avions spécialisés bombardiers d’eau », a concédé le président chilien Sebastian Pinera, également invité du G7. SI « au moins 30 millions d’euros » ont été colelctés par le Président français, Emmanuel Macron lors de cette rencontre, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, présent à Biarritz, a toutefois pressé la communauté internationale de « mobiliser bien plus de ressources pour aider les pays de l’Amazonie ».
En plus de ces graves incendies, en 50 ans, près d’un quart de la forêt amazonienne a disparu. Et le phénomène tend à s’accélérer, sous al pression des agriculteurs et des éleveurs qui cherchent de nouvelles terres. Pourtant, la forêt amazonienne accueille un quart des espèces mondiales soit 30 000 espèces de plantes, 2 500 de poissons, 1 500 d’oiseaux, 500 de mammifères, 550 de reptiles et 2,5 millions d’insectes selon l’Organisation du Traité de coopération amazonienne. Et les conséquences sont également désastreuses pour les trois millions d’Indiens d’Amazonie
Boris Johnson a par ailleurs confirmé que le Royaume-Uni espère accueillir la conférence sur le climat, la COP-26, en 2020.