Les émissions de CO2 des camions pourraient être réduites de 90% et transformées en carburant, selon un concept breveté par des chercheurs suisses.
En Europe, les transports sont responsables de près de 30% des émissions totales de CO2 fossile, et près des trois-quarts de ces émissions proviennent du transport routier. Aussi, une récente étude parure dans la revue spécialisée Frontiers in energy research est facteur d’espoir pour réduire m’emprunte carbone du secteur. Des chercheurs de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) ont ainsi découvert une méthode permettant de capturer le CO2 à même le pot d’échappement, puis de le transformer et de le stocker sous forme liquide à bord du véhicule. Ce liquide pourrait, dans un deuxième temps, être transformé en carburant, en utilisant des sources d’énergie renouvelables.
Pour ce faire, il ne fallait pas simplement réussir à capturer le CO2 mais également à le faire passer de l’état gazeux à l’état liquide. « Pour isoler le CO2 des autres gaz (azote et oxygène), on passe par un système d’adsorption à température modulée, en utilisant des matériaux adsorbants à base de metal–organic frameworks (MOFs), conçus spécialement pour absorber le CO2. Une fois saturé en CO2, ce matériau est chauffé, de sorte à extraire du CO2 pur. Des turbocompresseurs à haute vitesse développés par le Laboratoire de Jürg Schiffmann à EPFL Neuchâtel utilisent la chaleur du moteur pour comprimer le CO2 et le rendre liquide », explique l’EPFL dans un communiqué.
Le liquide est ensuite stocké dans un réservoir et pourra être transformé en carburant dans une station spécifique qui utilise de l’électricité verte. François Maréchal, dont le groupe Ingénierie des procédés et des systèmes énergétiques de l’EPFL explique le procédé : « Le poids de la capsule et du réservoir ne représente que 7% de la charge utile du véhicule. Le processus en lui-même est peu énergivore, grâce à l’optimisation de toutes les étapes. » La technique ne convient pour l’heure, qu’à de larges véhicules comme les bus ou les camions du fait de la taille du dispositif. « A terme, 90 % des émissions émises par chaque camion pourrait être capturées », mais les 10% restantes pourraient ensuite «être compensées en utilisant la biomasse» conclut l’étude.
Ouais, et en brulant le carburant qui a été produit en consommant de l’énergie, on libère à nouveau le CO2 capté.
Il en faudrait beaucoup pour me convaincre de l’efficacité du procédé.
Il ne m’a fallu que cet article pour me convaincre du manque de qualité et de sérieux de votre publication.