Depuis lundi 1er octobre, Bruxelles impose des amandes aux véhicules diesel qui ne respectent pas les normes d’émissions prises en 2016. Ce règlement prévoit qu’au fil des années, les véhicules interdits vont devenir de plus en plus nombreux.
En vertu de la LEZ (« Low Emission Zone », ou « Zone de basses émissions, en français »), Bruxelles veut chasser de ses rues les véhicules diesels les plus polluants : toutes les voitures diesel, les camionnettes de moins de 3,5 tonnes, les bus et les autocars sans norme Euro et Euro 1 (référence visible sur la carte grise des véhicules français). Cette interdiction, entré en vigueur lundi dernier, est valable 24 h sur 24 et 7 jours sur 7. Elle concerne l’intégralité des 19 communes bruxelloises (Anderlecht, Ville de Bruxelles, Ixelles, Etterbeek, Evere, Ganshoren, Jette, Koekelberg, Auderghem, Schaerbeek, Berchem-Sainte-Agathe, Saint-Gilles, Molenbeek-Saint-Jean, Saint-Josse-ten-Noode, Woluwe-Saint-Lambert, Woluwe-Saint-Pierre, Uccle, Forest et Watermael-Boitsfort).
« Même si la qualité de l’air s’améliore à Bruxelles, des efforts sont encore nécessaires », explique Céline Frémault (CDH) ministre bruxelloise de l’Environnement. Jusqu’à présent, la région délivrait un avertissement aux conducteurs de véhicules polluants. Ils s’exposent désormais à une amende de 350 € – limitées à un plafond de quatre amendes par an, qui ne pourront intervenir qu’à 3 mois d’écart les unes des autres. Des caméras seront progressivement déployées dans une centaine de points de capture dans toutes les communes d’ici fin 2018 afin de contrôler les véhicules en circulation. Bruxelles a toutefois prévu des dérogations temporaires pour la bagatelle de 35 € par jour.
Les propriétaires des véhicules visés par le règlement disposent de 9 mois pour trouver une solution alternative. Les premiers contrôles commenceront seulement après une période d’adaptation de 6 mois. Pour les véhicules étrangers, il faut s’enregistrer afin de prouver sa conformité avec ces nouvelles exigences. L’objectif plus large de ce texte est de diminuer le nombre de voitures polluantes, en premier lieu les diesels, aussi les règles sont amenées à se durcir au fil des ans. En 2025, seuls les diesels Euro 6 et les véhicules à essence Euro 3 ou moins polluants seront autorisés à circuler dans les 19 communes bruxelloises. La ville espère en outre totalement sortir du diesel en 2030.
D’autres villes en Europe sont en train de prendre des mesures similaires devant les menaces de la Cour de justice de l’UE. En février, un tribunal allemand a par exemple établi que les villes du pays pouvaient interdire les voitures les plus anciennes sans délai. Hambourg, Francfort et Stuttgart ont décidé d’exclu les véhicules inférieurs à Euro 6. Barcelone veut quant à elle interdire toutes les voitures de plus de 20 ans durant le week-end. Le maire de Bruxelles, Philippe Close, et son homologue parisienne, Anne Hidalgo, ont par ailleurs décidé de lancer une journée européenne sans voiture pour sensibiliser la population à l’échelle du continent.
Et si, au lieu d’interdire purement et simplement les vieux diesels dont la plupart peuvent encore tourner longtemps et conviennent bien à l’usage que l’on en fait, les politiciens bruxellois faisaient leur boulot en attirant des stations-services qui vendent du GTL, diesel de synthèse compatible avec tout moteur diesel, déjà vendu en Hollande depuis plus de deux ans, et qui permet à un vieux diesel de polluer moins qu’une voiture à essence ? Comme cela, TOUS les diesels seraient PEU polluants…..Les politiciens hollandais sont-ils tellement plus compétents que les bruxellois, et surtout plus écologistes, qu’ils font de l’écologie plus que de la politique ? Et en plus, celui qui paie son amende administrative tous les mois peut continuer à polluer à Bruxelles ?
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