L’Agence spatiale européenne (ESA) a annoncé une collaboration avec son homologue américaine, pour étudier Vénus. Cette mission sera exécutée à l’aide d’une sonde sans pilote baptisée « EnVision ».
L’objectif global d’EnVision sera de collecter des données sur l’atmosphère et la surface de Vénus. Ces données permettront de mieux comprendre les origines de la planète, sa formation et son évolution.
La sonde sera dotée des instruments nécessaires pour parvenir à cet objectif. Le vaisseau spatial comprendra un « sondeur » pour aider à révéler ce qui se trouve sous la surface de la planète. Les spectromètres de la sonde étudieront à la fois la surface et l’atmosphère, en surveillant les traces de gaz qui pourraient indiquer un volcan actif. La NASA fournira son système radar VenSAR pour imager et cartographier la surface de la planète. L’agence spatiale sera également responsable de la gestion globale des instruments du projet.
Il s’agit de la troisième mission de ce type annoncée par l’ESA cette année. Les missions DAVINCI+ et VERITAS précédemment annoncées permettront de recueillir des données atmosphériques et de localisation sur la planète.
Les deux sondes de la NASA devraient être lancées entre 2028 et 2030. Le lancement d’EnVision est prévu pour 2031. Le vaisseau spatial mettra environ 15 mois pour atteindre la Vénus, et 16 mois supplémentaires pour atteindre l’orbite souhaitée.
Vénus présente un intérêt particulier pour les scientifiques car elle est la planète la plus proche de la Terre dans le système solaire. Elle est étonnamment similaire à notre planète en taille et en composition. Pourtant, dans sa forme actuelle, Vénus est inhospitalière à la vie telle que nous l’imaginons.