Le nouveau Ministre de la santé français a annoncé un programme pour équiper les professionnels de santé de masques anti-Coronavirus.
Afin de prévenir la contamination du personnel médical français, l’état a décidé de l’envoi de 10 millions de masques anti-Coronavirus sur tout le territoire. Il s’agit d’une réponse aux demandes des syndicats de médecins libéraux ont réclamé une distribution de masques à haut niveau de protection (dits FFP2 pour Filtering Facepiece Particules). Ce « masque canard », demeure la protection de référence en cas d’épidémie. Il a été utilisé contre le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), entre autres.
« Dix millions de masques ont été déstockés, sont partis dans des camions aux quatre coins du pays et sont repartis dans toutes les pharmacies d’officine », a annoncé Olivier Véran, ministre de la Santé français. « L’ensemble du personnel de santé de ville qui justifie de porter un masque peut aller chercher des boîtes de masques dans les pharmacies d’officine. Les camions sont arrivés hier en priorité dans l’Oise, et aux quatre coins de la France, aujourd’hui. Entre 15 et 20 millions de masques supplémentaires arriveront dans les pharmacies d’officine à mesure que les besoins se font sentir », a-t-il poursuivi.
« Le port du masque par la population non malade n’ayant pas voyagé dans les zones à risque n’est pas recommandé car son efficacité n’est pas démontrée » a précisé Olivier Véran. « On n’est pas dans un virus qui flotte dans l’air » mais qui « se transmet par les personnes qui éternuent, qui se mouchent et qui vous serrent la main, donc c’est vraiment du contact », a surenchéri le directeur de la santé, Jérôme Salomon. Le ministre a également voulu rassurer sur la disponibilité du gel hydroalcoolique: « Les Français qui ont besoin d’acheter du gel hydroalcoolique vont en trouver dans les pharmacies ».
En France 191 personnes ont été diagnostiquées positives au coronavirus, 116 sont hospitalisées, et 3 malades sont décédés. « La mortalité, réévaluée en ce moment, est aux alentours de 1 à 2%, plus importante que la grippe mais bien moins importante que le Sras », a précisé le ministre. « Nous ne sommes pas en épidémie, nous faisons face à une menace épidémique qui se rapproche et nous anticipons la situation ».