Selon les estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 90 % de la population possède désormais une résistance à la Covid-19. Ce niveau d’immunité est dû, à une contraction antérieure du virus, ou à une vaccination dans la plupart des cas. « Nous sommes beaucoup plus près de pouvoir dire que la phase d’urgence de la pandémie est terminée, mais nous n’y sommes pas encore », a confié aux journalistes, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS.
Cependant, prévient l’organisation, l’apparition d’un nouveau variant inquiétant n’est pas à écarter en raison des lacunes constatées matière de vigilance. « Les lacunes en termes de surveillance, de réalisation de tests, de vaccination continue et de séquençage, présentent les conditions parfaites pour l’émergence d’une nouvelle variante menaçante qui pourrait entraîner une mortalité importante », a averti le responsable.
Cela fait environ un an que l’OMS a classé Omicron parmi les variantes menaçantes de la pandémie. Depuis le temps, le variant s’est répandu dans l’ensemble des pays tout en étant plus transmissible que Delta, le précédant variant découvert. Ce sont désormais 500 sous-lignées d’Omicron qui se transmettent dans le monde. Même si ces versions du virus sont moins graves dans leurs symptômes que celles précédentes, elles sont capables de contourner l’immunité acquise.
8 500 personnes sont mortes du coronavirus au cours de la dernière semaine du mois de novembre selon Tedros Adhanom Ghebreyesus, un chiffre qu’il juge inacceptable trois ans après le début de la pandémie, alors que nous disposons de moyens pour la prévention des infections.
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