La cigarette électronique n’est pas une « porte d’entrée » vers le tabac pour les adolescents d’après une étude menée au Royaume-Uni. Elles contribueraient même à la mauvaise image du tabac en général.
La cigarette électronique a été crée afin d’accompagner les fumeurs lors de leur sortie de la cigarette. Seulement, étant libres d’accès, une crainte est rapidement apparue : et si les cigarettes électroniques créaient plus de fumeurs qu’elle ne poussait de fumeurs à l’arrêt ? Selon une étude publiée mardi 25 avril 2019, qui confirme des recherches précédentes sur le sujet, la prévalence du tabagisme chez les jeunes a continué de baisser ces dernières années, malgré la croissance rapide de l’utilisation de la cigarette électronique.,
Cette étude, publiée dans la revue spécialisée Thorax, éditée par le British medical journal (BMJ) révèle qu’entre 1998 et 2015, le pourcentage de 13-15 ans ayant déjà fumé au moins une fois a chuté de 60% à 19% au Royaume-Uni. En outre, la part de fumeurs réguliers est passée de 19% à 5% ? CEtt tendence encourageante n’a en outre pas ralenti dans la période récente (2011-2015), alors que la cigarette électronique était en plein exposions. Des résultats qui rejettent l’hypothèse d’un passage naturel entre cigarettes électronique et classique.
« Les perceptions favorables du tabagisme dans ce groupe d’âge ont chuté plus rapidement après l’augmentation des cigarettes électroniques, ce à quoi on ne pouvait pas s’attendre si le tabagisme était en train d’être renormalisé » notent les chercheurs britanniques. « Le changement d’habitudes n’est donc pas exclusif à l’usage du tabac, mais reflète un changement plus large dans les consommations de substances par les jeunes » poursuit l’étude.
Pour autant, les e-cigarettes ne pas sans danger à en croire les récents travaux publiés. Si ses effets sur la santé sont encore largement méconnus, en raison notamment du peu de recul depuis l’apparition de ces produits, à la fin de années 2000, on sait que les vapoteurs ont un risque de faire une crise cardiaque augmenté de 34%, un risque de maladie coronarienne plus élevé de 25% et une probabilité de dépression supérieure de 55%.
Il aurait été judicieux (et intéressant) de citer vos sources sur les risques « avérés » de la e-cigarette.
signé: un nouveau lecteur (fan) de European scientist