Gliese 486 b est située à 26,4 années-lumière de la Terre et orbite autour d’une petite étoile. La découverte de cette nouvelle exoplanète a été possible grâce à une combinaison de plusieurs techniques différentes. Selon les scientifiques, elle se présente comme la candidate idéale pour des études sur son habitabilité et sur une éventuelle présence d’atmosphère autour d’elle.
Pour découvrir cette nouvelle exoplanète, les astronomes ont dû combiner les deux principales techniques utilisées pour repérer des exoplanètes. La première technique est celle des transits qui permet de dénicher les infimes variations de luminosité provoquées par le passage d’une planète devant son étoile. La deuxième est celle des vitesses radiales qui repère les vacillements des étoiles grâce à l’attraction gravitationnelle des planètes en orbite. En combinant ces deux techniques on apprend davantage sur les exoplanètes.
Selon les auteurs de l’étude, « La combinaison des données de vitesse radiale et de transit fournit des informations supplémentaires sur les propriétés physiques des exoplanètes », C’est ce qui a été fait dans le cas de Gliese 486 b pour obtenir sa masse terrestre (2,81) son rayon (1,3 fois celui de la terre) et sa densité qui est équivalent à celle de la terre.
Il faut préciser que d’après numerama, Gliese 486 b a d’abord été repérée à l’aide de l’instrument CARMENES, monté sur un télescope de l’observatoire de Calar Alto en Espagne (dont le fonctionnement repose sur la méthode de la vitesse radiale). Ainsi, les chercheurs ont pu repérer l’oscillation de Gliese 486, tous les 1,47 jours terrestres. Le système a ensuite été étudié avec le télescope TESS de la Nasa (qui fonctionne lui en utilisant la méthode des transits pour détecter des exoplanètes).
By RenderArea, http://renderarea.com – Pressemitteilung des Max-Planck-Instituts für Astronomie vom 5. März 2021 (https://www.mpia.de/aktuelles/wissenschaft/2021-05-gliese486b)., CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=101093335