Le gouvernement britannique a approuvé les premiers essais sur le terrain du blé génétiquement modifié avec la technologie Crispr. L’expérience sera menée par l’institut britannique des sciences agricoles, Rothamsted Research.
La culture à tester a été génétiquement modifiée, afin de réduire les niveaux d’asparagine. Il s’agit d’un composant du blé qui peut se transformer en substance cancérigène (acrylamide), lorsque le blé est transformé en pain.
L’acrylamide est reconnue pour provoquer le cancer chez les rongeurs. Elle est également considérée comme potentiellement cancérogène pour l’homme. La quantité d’acrylamide dans le pain est relativement faible, mais elle augmente plusieurs fois lorsque le pain est grillé.
Selon la responsable de l’étude, Sarah Raffan, les concentrations d’asparagine dans le grain des plantes modifiées ont été réduites de plus de 90 %. « Ce nouvel essai mesurera désormais la quantité d’asparagine dans le grain du même blé lorsqu’il est cultivé au champ, et évaluera d’autres aspects des performances du blé, tels que le rendement et la teneur en protéines », a-t-elle indiqué.