Neuralink espère débuter les essais cliniques sur l’homme d’une puce cérébrale sans fil qui pourra permettre aux handicapés de se déplacer et de communiquer à nouveau. Elon Musk, qui est le propriétaire de l’entreprise, affirme que les puces permettront également de restaurer la vision de patients aveugles.
Au cours des dernières années, la compagnie américaine a réalisé des tests sur des animaux dans le but d’obtenir l’autorisation de la Food and Drug Administration pour le début des essais cliniques.
« Nous voulons être extrêmement prudents et certains que cela fonctionnera avant d’implanter un dispositif à un humain. Le progrès, dans un premier temps, notamment en ce qui concerne les humains, sembleront peut-être d’une lenteur angoissante, nous faisons tout ce qu’il faut pour son déploiement à l’échelle. Donc, en théorie, les progrès devraient être exponentiels », a affirmé Elon Musk.
Lors de la dernière présentation publique des avancées de son développement, la puce avait été implantée à un singe qui jouait au jeu vidéo Pong.
Dans ses deux premières applications à l’humain, la puce devrait permettre la restauration de la vue, y compris pour les personnes n’ayant jamais utilisé ce sens, ainsi que le mouvement des muscles chez les personnes paralysées.
A terme, Neuralink prévoit que ses puces permettront de traiter des maladies cérébrales telles que la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer ou la démence. Elle a également évoqué des perspectives de fusion du cerveau humain avec l’intelligence artificielle.
En attendant ces développements, le projet fait face à des retards en interne sur son calendrier d’obtention de l’approbation de la FDA selon ses employés. Elle a été dépassée dans la course par son concurrent direct Synchron, qui a implanté sa puce à son premier patient aux Etats-Unis en juillet 2022, et achevé les études sur 4 personnes en Australie.
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