L’espérance de vie est plus aléatoire, et la longévité des jeunes plus courte de 14 ans dans les pays en proie à des violences que dans des pays en paix. C’est ce que révèle une étude réalisée par une équipe internationale de chercheurs menée par le Leverhulme Center of Demographic Science de Londres.
« L’impact de la violence sur la mortalité va au-delà de l’arrêt précoce des vies. Lorsqu’ils vivent tous les jours dans la violence, les survivants font également face à l’incertitude de qui sera le prochain » peut-on lire dans l’étude.
« Ce que nous avons trouvé le plus frappant, c’est que l’incertitude au cours de la vie a une plus grande association avec la violence qu’avec l’espérance de vie. L’incertitude continuelle, ne devrait donc plus être survolée lorsque nous analysons les changements dans les déterminants de la mortalité », a affirmé Dr José Manuel Aburto qui a dirigé les recherches.
L’étude s’est appuyée sur les données collectées dans 162 pays et sur l’Index de pays interne sur la période 2008-2017 qui ont démontré que les pays les plus violents étaient ceux qui avaient la plus grande incertitude sur la durée de vie.
Dans le Moyen-Orient, les morts en jeune âge sont les plus grands contributeurs à cette incertitude. Elle est causée en Amérique latine par le nombre élevé d’homicides et de violences interpersonnels.
« Nous avons estimé un gap de 14 ans dans l’espérance de vie à partir de 10 ans entre les pays les moins et les plus violents » peut-on dire dans le rapport.
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