Alors que la 5G commence à peine à être déployée, l’Union européenne vient de donner le coup d’envoi d’un ambitieux projet de recherche sur la 6G. Dénommé Hexa-X, ce projet d’une durée de deux ans et demi sera piloté par Nokia.
Pour mener à bien cette initiative, Nokia est entourée de 22 acteurs de 9 nationalités différentes (Allemagne, Espagne, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Italie, Suède, Etats-Unis), présents sur l’ensemble de la chaîne de valeur des télécommunications. On y retrouve notamment Ericsson (qui assure le volet technique du projet), Orange, Atos, l’allemand Siemens et l’italien TIM (Telecom Italia Mobile), mais aussi l’Américain Intel.
Le projet a reçu le soutien et le financement de l’Union européenne via le programme Horizon 2020 pour la recherche et l’innovation.
Prévue pour 2030, la 6G pourrait offrir 50 fois plus de débit que la 5G.
Toutefois, il faut savoir que l’Europe n’est pas spécialement en avance dans la course. La Chine a mis en place un premier groupe de travail sur la 6G en novembre 2019. De leur côté, les Etats-Unis ont fondé la Next G Alliance, un groupe qui planche sur le développement de la 6G en Amérique du Nord. L’organisation réunit plusieurs grandes entreprises technologiques dont Google, Samsung, Microsoft, Nokia, Qualcomm et Facebook.