Réunis à la Conférence générale des poids et des mesures, les scientifiques et représentants de gouvernement du monde ont décidé, l’arrêt d’ici 2035, de l’ajout de la seconde « intercalaire » au Temps universel (UTC). Le Temps universel est calculé à partir de la vitesse de la rotation de la terre. Cependant, il requiert parfois, une correction, avec l’ajout de la seconde « intercalaire », car la vitesse de la rotation de la planète peut varier sous l’effet de la marée. Ainsi, depuis 1972, 27 secondes intercalaires ont été ajouté au Temps universel pour permettre à ce dernier de coïncider avec le temps astronomique.
Cependant, ce système induisait de nombreuses complications, notamment sa prise en compte des corrections par les systèmes d’infrastructures de communication ou numériques. L’annonce de l’intégration de la seconde « intercalaire » est, en effet, faite « moins de six mois à l’avance, ce qui rend impossible sa programmation dans les systèmes informatiques, les horloges et autres instruments dépendants du temps », affirme le Laboratoire national de physique britannique.
Les opérations des réseaux et des systèmes de navigation, utilisent donc d’autres méthodes, dérogeant aux normes convenues pour se mettre à jour sur ces changements. Un état de choses qui présente un danger pour la résilience des infrastructures nationales critiques, ont affirmé les professionnels lors de la conférence qui s’est tenue à Versailles. En outre, de récentes observations astronomiques ont annoncé une accélération prochaine de la vitesse de rotation de la Terre.
La résolution prise lors de la conférence a également instruit le Comité international des poids et mesures de déterminer d’ici l’horizon 2035, une valeur maximale pour la tolérance de la différence entre les deux mesures de temps, afin d’aboutir à une heure UTC qui sera utilisable pour les cent prochaines années, sans qu’une correction du temps astronomique ne soit nécessaire.
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