Plus de 30 millions d’enfants bénéficient du programme « produits sains » de l’UE à destination des écoles, qui assure la distribution de lait et de fruits et légumes à tous.
Les enveloppes nationales des 28 États membres pour le programme durant l’année scolaire 2018-2019 viennent d’être approuvées par la Commission européenne. Elles devraient être distribuées avant la fin du mois de mars. La politique européenne de prévention santé vise en effet à « encourager les habitudes alimentaires saines » chez les enfants. Ainsi, chaque année, les pays qui en font la demande à la Commission perçoivent des aides pour le « lait à l’école » et les « fruits et légumes à l’école ». Au cours de l’année scolaire 2016-2017, plus de 12,2 millions d’enfants de 79 000 écoles ont bénéficié de ces programmes.
« Les agriculteurs européens nous offrent des produits de grande qualité, sains et sûrs, et grâce au programme « fruits, légumes et lait dans les écoles », les plus jeunes citoyens européens reçoivent des produits bons pour la santé, tout en apprenant très tôt comment ils sont produits, ainsi que l’importance de la nutrition et du goût », explique Phil Hogan, Commissaire européen à l’agriculture et au développement rural. « La Commission est fière de contribuer à cette expérience pédagogique. Une enveloppe de 250 millions d’euros provenant de la politique agricole commune permettra d’assurer le déroulement continu de ce programme de l’Union durant l’année scolaire 2018-2019. »
Ce sont quelques 150 millions d’euros qui sont dépensés tous les ans pour assurer la distribution de fruits et légumes au sein de tous les états membres, et 100 millions pour le lait et les produits laitiers. Cette années, l’Allemagne sera la première bénéficiaire du fonds (au total 35,2 millions d’euros), suivie de près par la France (35 millions). L’Italie occupe la troisième position (29,6 millions), devant la Pologne (25,3 millions) et l’Espagne (23,5 millions). Malte (417 000 euros), le Luxembourg (235 000) et Chypre (790 000) sont en bas de ce classement – aussi du fait de leur population plus réduite, les aides étant attribuées en fonction du nombre d’écoliers dans le pays.
Le choix des produits est fondé sur des considérations sanitaires et environnementales ainsi que sur le caractère saisonnier, la variété et la disponibilité des produits. Chaque Etat membre de choisir ses critères d’approvisionnement : achat local, produits biologiques, circuits courts, bénéfices environnementaux… « Outre la distribution de ces produits, le programme de l’UE à destination des écoles encourage des habitudes alimentaires saines chez les enfants et comprend des programmes pédagogiques ciblés expliquant l’importance d’une bonne nutrition ainsi que la manière dont les denrées alimentaires sont produites », a déclaré la Commission dans son communiqué.