Un traitement par anticorps mis au point par la société britannique GlaxoSmithKline (GSK) et la société américaine Vir Biotechnology pourrait réduire les hospitalisations et les décès liés à la Covid-19 de 85%. Fort de ce résultat, les deux entreprises ont annoncé qu’elles souhaitent lancer une demande d’autorisation d’utilisation d’urgence auprès de la Food and Drug Administration des États-Unis.
Testée sur près de 583 participants, la thérapie dénommée VIR-7831, pourrait également se montrer efficace également contre les variantes britanniques, sud-africaines et brésiliennes du coronavirus. Toutefois, les données ne sont pas encore réunies « pour affirmer avec certitude que l’anticorps est aussi efficace contre les variantes du virus que contre les souches prototypiques. Il apparaît ainsi de la recherche préclinique », a déclaré Georges Scangos, directeur général de Vir à Reuters.
Les traitements par anticorps sont conçus pour réduire l’intensité de la gravité de la COVID-19 chez les patients diagnostiqués avec l’infection. Cette annonce rapproche la thérapie par anticorps de devenir une arme sérieuse dans la lutte contre la pandémie. Des thérapies similaires, telles que celles développées les laboratoires par Eli Lilly et Regeneron Pharmaceuticals, ont été recommandées par des régulateurs américains et européens plus tôt cette année.
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