Également appelées sciences parallèles, ces pratiques et savoirs variés intriguent mais restent loin de convaincre nos concitoyens, indique un rapport paru l’an passé sur les Français et les sciences. Certaines, comme l’homéopathie, conservent pourtant une certaine popularité.
Quel est le rapport des Françaises et des Français aux sciences ? Le cabinet GECE – en partenariat avec l’Université de Lorraine, la London School of Economics (LSE) et le centre de recherche Gemass – s’est penchée sur la question à travers une enquête menée sur 3.500 Français, « de tous horizons ». Ses conclusions ont été consignées dans un rapport dévoilé en novembre dernier, à l’occasion de l’événement international de médiation scientifique, « Science & You ».
Une partie du rapport de GECE concerne les relations entretenues par les Français avec les « parasciences » – ou sciences parallèles –, c’est-à-dire avec un ensemble de doctrines et de procédés qui ne sont pas reconnues par la communauté scientifique. Cette appellation regroupe un large champ de pratiques, allant de l’ostéopathie et l’homéopathie à certaines croyances entourées d’ombre, comme la voyance , les médiums et l’envoûtement.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les Français gardent largement leurs distances vis-à-vis de ces sciences parallèles. Surtout vis-à-vis de la deuxième catégorie dressée par GECE, celle regroupant le vaudou, les transmissions de pensées ou encore les horoscopes : ils sont moins de 10 % à les « prendre au sérieux ». Plus précisément, les Français se gardent bien de pratiquer les parasciences, quelles qu’elles soient. Ainsi, s’ils sont près de 75 % à prendre au sérieux l’acupuncture, nos concitoyens sont à peine plus de 10 % à y avoir recours.
Quelles qu’elles soient, ou presque. Car dans cet océan de pratiques parascientifiques, il existe quelques exceptions, à l’image de l’homéopathie, malgré le consensus scientifique reconnaissant son absence d’effet clinique. Une large majorité de Français dit « prendre au sérieux » cette médication non-conventionnelle, et près de la moitié d’entre eux y ont même recours !