Plusieurs pays européens se mobilisent pour faire adopter une stratégie européenne garantissant 100% d’énergie renouvelable d’ici 2050.
En 2050, la Terre comptera 9 milliards d’êtres humains. Dans le même temps, les écarts aux engagements nationaux pris dans le cadre de l’accord de Paris se multiplient. Aussi, la Commission européenne a lancé de nouvelles pistes pour accompagner l’Union européenne dans une transition énergétique qui permette de répondre aux défis majeurs du XXIème siècle.
La « Stratégie globale de l’UE », présentée par la Haute Représentante de l’Union pour les Affaires Etrangères de la politique de sécurité, Federica Mogherini a ainsi été l’occasion de réaffirmer la volonté européenne en matière de protection de l’environnement. Cette dernière a débouché sur une proposition de la stratégie « Une planète propre pour tous ».
Afin de ne pas aliéner les citoyens européens, la Commission propose huit scénarios de réduction des émissions qui permettraient d’honorer les engagements des états membres lors de la COP 21. L’idée est d’explorer les différentes voies qui permettraient d’atteindre 100 % d’énergie renouvelable d’ici à 2050, « notre seule option » d’après l’auteur de l’étude, Christian Breyer.
Le 5 mars se tenait le troisième débat sur cette stratégie – il était organisé dans le cadre d’un Conseil environnement. Ces travaux préparent une rencontre entre chefs d’État et de gouvernement européens en Roumanie, le 9 mai prochain. Lors du premier échange, certaines options très fortes ont été exprimées par les représentants d’états membres.
D’après le ministre à l’Énergie du Luxembourg, Claude Turmes, vous pouvez oublier six des huit scénarios ». D’après lui la stratégie proposée est « incomplète ». « La Commission Juncker suggère de construire 50 ou 60 réacteurs nucléaires d’ici 2050. Ce n’est pas exactement le genre de politiques […] avec lesquelles menacer les citoyens européens », estime ce dernier.
D’après lui, la seule solution serait de se tourner vers une électricité 100 % renouvelable d’ici 2050. Sa démarche a reçu le soutien de l’Autriche, de l’Espagne de l’Irlande et de la Lituanie, avec des degrés de spécificité variables dans leur vision de l’organisation du réseau européen à venir. Le ministre finlandais, Kimmo Tiilikainen a pour sa part assuré que son pays prendrait avantage de sa présidence à venir du Conseil de l’Europe, pour pousser dans ce sens.
urgence absolue : mettre au point un moteur à hydrogène pour les automobiles, et autres engins.
voir chaudières au fioul ou ethanol??